Dossier de presse

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Elle se chante grande perche depuis son enfance. Enfance qu’elle n’a pas perdu pour mon p’tit bonheur à moi, la p’tite poétesse qui se permet un regard d’hypersensible à hypersensible.

Elle démarre son album, parfaitement titré Hypersensible par ceci :

 J’étais beaucoup trop grande

Et j’étais qu’un sac d’os

je n’savais pas m’défendre

c’était vraiment atroce…

Hypersensible

vous parlez du cadeau

hypersensible

j’ai tiré le gros lot

hypersensible

marre de faire le dos rond

hypersensible

j’suis pas une attraction

On rentre dans le vif de Cat Loris en écoutant ses premiers mots.

Allez, c’est parti.

Le bel hasard et l’instinct d’artiste me soufflaient à l’oreille, il y a quelques mois de cela, mais écoute, écoute donc cette fille aux cheveux longs et au physique de princesse de contes de fée.

Je vous la raconte l’histoire de cette espiègle et audacieuse dans ses mots et sa musique. Une femme à la voix doucement gourmande comme mon caramel du dimanche fait par mon fils. Cette sublime chanteuse qui décide, à ses 8 ans, de devenir chanteuse et d’écrire ses textes sur sa musique à elle. NA !

Z’ont qu’à bien s’tenir les zautres.

Elle se cherche. Elle apprend. Elle crayonne et gribouille. Elle rature et gomme. Et voilà, un bel album que j’ai collé dans mon ipod car après tout, j’ai envie qu’elle me suive partout désormais.

 

Ho, mais qu’elle est coquine, la grande Cat Loris. Coquine comme la chanteuse Giédré, une petite blonde, qui nous chante avec humour mais tellement d’amour, l’absurdité de la gent masculine, de notre monde perdant la boule et sa substance essentielle.

Et, avec humour, car j’ai ri en écoutant sa chanson,  Et l’amour dans tout ça ?, dixième perle de son album Hypersensible. Je m’imagine dire ce qu’elle chante. Je m’imagine faire ce qu’elle chante jusqu’à ce qu’elle m’assène, très justement, d’un

 

Et l’amour dans tout ça ?

Ben, ouais, elle a raison. Au fond, on s’en fout du fric et des possessions. L’Amour c’est le grand A de la vie. La première lettre de notre vie. Et, en plus, elle philosophe.

Moi, j’dis, elle a tout pour elle.

Je poursuis et j’écoute la musique joyeuse. Elle réveille en moi la danseuse endormie depuis longtemps. Tiens, mais, j’ai envie d’écouter, encore et encore, ce groupe de femmes follettes. Les Castafiore Bazooka. Sonorités ensoleillées. Bêtises et vérités dans leurs textes.

Cat Loris se référence dans ma tête et dans mes veines comme ces chanteuses qui ont porté ma vie et mes écrits.

Cat Loris me met dans un avion direction mon soleil du Sud.

Je suis parfois une femme et parfois la petite fille qui a bien envie de faire des conneries. Tiens, et si, je remontrais mon cul à tous les passants ?

Elle chante pour moi, Cat Loris. C’est ce que j’me dis car c’est ce que j’ressens.

 

Mon cœur parle moi

je n’ai pas voulu t’écouter

tu étais tellement meurtri que tu pesais sur moi

mon cœur, réponds-moi

je t’ai un peu laissé tomber

je voulais pas te regarder

quand tu pleurais tout bas

 

Elle me touche. Elle me cajole. Elle me fait du bien. Elle me fait rire. Elle me fait réfléchir.

J’vous l’dis. Elle a tout pour elle, cette grande perche aux cheveux au vent.

Peut-être devrais-je oser la demander en mariage ?

Quoi ! NON ! Je divague. Je pense tout haut.

Soyons sérieux et écoutons cette artiste dont j’admire les mots. Elle les lie entre eux avec tant d’intelligence. Tant de générosité.

Ses mots qui me surprennent à chaque tournure, à chaque virage. Putain, ce qu’elle est intelligente dans son écriture. Elle m’enveloppe dans une triste beauté et puis me bouscule dans un conte où j’veux rire avec elle.

Elle tourbillonne dans ce magnifique album. Le rythme ne me lâche pas. Elle n’est finalement pas une princesse mais une Mary Poppins au sac à malices. Elle me sort des vérités et me les panse. Elle me réveille et m’apaise. Tout ça en même temps.

Elle me scotche. J’me bricole un air sérieux pour l’écouter mais elle m’emporte. Elle me raconte une histoire différente à chaque chanson.

A t-elle donc un défaut ? Oui, un. Celui d’être saoulante de talent. Et comme elle le chante à la fin de son album :

j’dirais tout à ta femme

si tu t’en vas

Moralité : J’dirais tout à vos femmes si vous ne l’écoutez pas.

Laetitia Cavagni, poétesse et écrivaine

Avec un premier album auréolé d’excellents retours presses et bouche à oreille, Cat Loris, en cette fin mai d’un ancien monde pas si lointain, nous offrait 14 chansons magnifiques. Généreuse certes, mais avant tout être humain hypersensible, l’auteure compositrice interprète, affirme son hypersensibilité jusqu’au titre de son album, au détour d’un clin d’œil de sioux.

Visiblement elle est aussi sensible au succès car son album vient de gagner des prix !

Premier prix + le prix Claude Lemesle 2020 au concours des nuitées vagabondes (langeais)

Finalement la qualité, ça paie ! retournons sur un premier album qui ne manque pas d’éloges.

Alors être hypersensible, qu’est-ce que c’est ? un truc tendance ? un truc de psychologue ? va-t-on parler de résilience, de traumas et d’amalgames tous aussi casses gueules les uns que les autres ? nous ne sommes pas sur un énième magazine de psycho, rassurez-vous chers lecteurs de Songazine, on parle musique, chanson française, beaux textes et belles mélodies.

Réalisé par un Chadi Chouman, multi instrumentiste (guitariste de Debout Sur Le Zinc) tout est mis en musique de façon à rendre le texte essentiel, c’est cohérent dans les thèmes, elle arrive même à rendre classe le fameux plan éphémère à tendance horizontale, dans l’excellent « Monsieur L’escale »

On apprend aussi que parfois elle a les boules, « J’ai les boules » hypersensible je vous dis !

Globalement les thèmes du quotidien du couple, de la relation amoureuse, mais aussi plus solennel avec « l’ombre », hommage à la résistance, sont développés ; avec des textes travaillés, et retravaillés. On hésite entre le naïf, mais aussi le coup de gueule, avec parfois des gros mots, si si…, c’est beau ces montagnes russes émotionnelles.

Une belle voix qui rappelle parfois les élans de Juliette ou de Barbara, sur quelques errances au piano, admirablement accompagnée par un Fréderic Longbois (demi-finaliste the Voice 2018), avec « mauvais présage ».

Enorme travail d’introspection textuel, donc, sur les mots, les mélodies qu’on se surprend à chanter sous la douche, ou sous la pluie, écoutez « hypersensible » la première chanson de l’album vous verrez bien…

Ça envoie de la rumba, souvent du jazz, il y a ce fond de music-hall, des trompettes, clarinettes, ça groove, musicalement rien à redire c’est hyper bien produit.

Il y a un temps encore pas si lointain on aurait dit que c’est un album de femme, avec les clichés qui vont avec, mais c’est bien un être humain révolté, une artiste à fleur de peau qui nous livre des chansons qui parlent simplement d’amour, de vie, de mélancolie.

C’est une réussite totale, il me tarde d’aller la voir sur scène, comment les morceaux prennent vie, et réveiller mes sens, pour de nouveau ressentir l’artiste enflammer la piste aux étoiles.

PY

Kistch & Net : invitée Cat Loris
CAT LORIS - RGB - QUARTIERS D’ÉTÉ DU 31 JUILLET 2019
CAT LORIS – ZICAZIC

Elle a décidé de devenir auteur de chansons à l’âge de huit ans en écoutant Francis Cabrel, verra son choix confirmé quelques années plus tard par des artistes comme Renaud et Clarika et s’en ira finalement suivre l’atelier d’écriture de Claude Lemesle pour mieux progresser avant de s’attaquer en 2016 à la construction de son premier album, « Hypersensible », qui verra enfin le jour au printemps 2019.

Réalisé par Chadi Chouman de Debout Sur Le Zinc qui mettra la main à la composition de quelques musiques et tiendra nombre d’instruments, l’ouvrage en appellera à nombre de musiciens venus apporter cuivres, claviers, percussions et autres chœurs, et c’est sur un ton quelque peu ingénu que Cat Loris nous y présentera pas moins de quatorze titres dans lesquels elle extériorise ses joies et ses peines, ses peurs aussi, le tout sur un mélange assez subtil de nostalgie et de joie de vivre, les rythmes latins qui sont parfois utilisés se prêtant plutôt bien à ce genre d’expérience.

Des histoires d’amour jusqu’aux histoires de ruptures, des mains tendues jusqu’aux comportements moins élégants, la chanteuse laisse le charme agir et tisse sa toile méthodiquement pour mieux attraper l’auditeur dans un piège qui n’en est en fait pas un, loin s’en faut, puisque l’on appréciera avec autant de simplicité un style chanté sans fausse prétention et des textes ciselés avec délicatesse pour donner naissance à « Monsieur L’Escale », « Lâcher-prise », « Calamitas », « Bonheur éphémère », « Cerf-volant » ou encore « Mauvais présage », autant de belles choses qui, mises les-unes à la suite des autres, nous font connaitre un peu mieux une artiste « Hypersensible », une chanteuse qui n’en oublie pas de rester avant toute autre chose une femme et qui gagne vraiment à être découverte.

Ecrit par Fred Delforge

Article Francofans Mai 2019

LBC M
PAUSE MUSICALE : NOUVEL ALBUM « HYPERSENSIBLE » DE CAT LORIS – LBCMUSIQUE

Cat Loris a sorti en numérique le 19 mars son premier album,  « Hypersensible », réalisé par Chadi Chouman de Debout sur le Zinc.

La version physique sera disponible le 24 mai : au fur et à mesure des 14 titres qui font voyager dans des paysages tant intimes qu’universels, transportés par les arrangements métissés au travers des différents thèmes abordés, nous découvrons les textes et les musiques écrits par l’artiste, dont certains en collaboration avec Chadi Chouman, Frédéric Longbois ou Jean Olivet…

MONDOLINO - LE BLOG CHANSON D'ANNIE CLAIRE

Cat Loris qui n’est pas une inconnue dans le monde de la chanson, fréquentant les salles où l’on chante, on la croise sur les chemins musicaux.

C’est un opus bien dense de 14 titres très colorés où l’artiste se livre toute entière et nous fait part de ses ressentis dans les différentes situations de la vie. Elle se met en scène, elle raconte ses expériences du quotidien avec humour et une bonne dose d’entrain…

"J'ai rendez-vous avec .. Cat Loris" Interview + titre live !